Enfants / Parents
Comment parler de pédo-criminalité ?
Sujet d’actualité récurrent, il est plus que jamais important de parler de cela pour informer les enfants, les sensibiliser et leur donner des ressources pour savoir dire non, pour pouvoir parler si jamais ils sont victimes de toute violence ou atteinte sexuelle. La complexité des situations (inceste, situation d’emprise d’un adulte…) nous invite à protéger les enfants dès le plus jeune âge.
De multiples supports sont très intéressants pour appuyer une discussion sur ce sujet en fonction des âges.
Ressources pédagogiques :
Pour les parents :
Campagne réalisé par le conseil de l'Europe contre la violence sexuelle à l'égard des enfants
Pour les tout-petits :
Kiko et la main : on ne touche pas ici!
Campagne réalisé par le conseil de l'Europe contre la violence sexuelle à l'égard des enfants
Pour les 7-12 ans :
Livret réalisé par Bayard Jeunesse
Vidéos de prévention :
Le site éducatif de France Télévisions : Prévention des agressions sexuelles sur mineurs
Le site éducatif de France Télévisions : un tonton pas si gentil
Les signes qui peuvent alerter qu’un enfant est victime de violences sexuelles peuvent être divers : isolement, problèmes alimentaires, troubles du sommeil, … et d’une manière générale tout changement brutal de comportement.
Si votre enfant est victime
Pour toute victime, bénéficier du soutien, de la reconnaissance, de la solidarité, de la compréhension et de l’aide de son entourage est excessivement important, et représente un atout énorme pour la possibilité d’obtenir justice et pour sa reconstruction.
Pour les enfants c’est encore plus vrai. Toutes les étapes de la prise en charge, particulièrement judiciaire, vont être très difficiles pour l’enfant victime, être soutenu et accompagné change tout pour lui !
En dehors des démarches judiciaires qu’il est indispensable d’effectuer (mettre lien comment porter plainte), il est également primordial d’être à l’écoute de l’enfant, de ne pas mettre en doute ses propos ni de le juger afin de l’accompagner au mieux.
La culpabilité, l’humiliation et la honte empêchent souvent l’enfant de parler et de décrire les faits, d’autant plus si l’auteur se trouve dans l’entourage proche ou dans une institution autre (enseignement, sport, religion…). Il peut aussi se sentir sous l’emprise son agresseur et craindre des représailles s’il parle.
Pour aller plus loin :
"Association de lutte et de prévention contre l'inceste et la pédocriminalité" en association avec l'Association "Mémoire Traumatique et Victimologie" :
"Signaux d'alerte et phrases assassines" de Sandrine Apers (Le Monde à travers un regard)